SORTIE BIENNALE DE LA DANSE : une découverte pour les élèves de 1ST4
Nous voyons deux spectacles : About Lambada du Collectif ES et F*ucking Future, de Marco Da Silva Ferreira,
Quelques élèves racontent
Le premier spectacle :
« les danseurs dansaient tous très bien et les chorégraphies étaient belles et drôles »
« je suis partagé entre le fait qu’il était drôle et le fait qu’il était un peu malaisant »
« je suis vraiment déçu par les costumes très banals »
« La musique m’a d’abord étonnée puis m’a amusée et au final, mes camarades et moi-même nous nous sommes tous mis à chanter : cette joie collective m’a emportée. Les deux groupes de danseurs m’ont inspiré différents sentiments : l’amusement avec ces danseurs aux mouvements aléatoires, de l’étonnement et de la gêne. Le malaise que j’ai ressenti a été dû à mon incompréhension de la danse : leurs mouvements collés et très proches ont provoqué chez moi de l’embarras. Mais finalement je suis arrivée à me détacher de ce sentiment-là et la joie a à nouveau pris le dessus jusqu’à la fin du spectacle. »
Le repas pris entre les deux spectacles :
« je ris bien et me sens bien, c’est pour moi le meilleur souvenir de la sortie à la Biennale de la danse » « je regarde autour de moi, respirant l’air du soir, c’est ça, être ensemble, partager des rires, c’est ce que j’aime. »
Le deuxième spectacle :
« c’est un spectacle qui paraît un peu punk mais pas tant que ça. »
« j’ai trouvé les mouvements très beaux, même les corps étaient beaux »
« Je n’ai jamais assisté à un spectacle de danse auparavant dans ma vie, donc j’ai ressenti une certaine appréhension, mais finalement j’en ressors des étoiles plein les yeux. L’environnement, la scène, les jeux de lumière, le rythme du spectacle m’ont ébloui. Chacun de ces souvenirs forme un seul souvenir, le deuxième spectacle. Lorsque j’ai vu la lumière du spectacle et les danseurs sur la scène mon inquiétude a disparu. Un sentiment de bien être et d’excitation m’a envahi. Je regarde parfois des films de danse. J’apprécie la thématique et il est vrai qu’à la fin je veux rejoindre le groupe de danseurs sur la scène. Ici le phénomène s’est amplifié. Et tout mon corps avait envie de bouger au rythme des danseurs. Décrire l’intégralité de ce que je ressens n’est pas une chose facile.
Il faut imaginer : je suis passé d’un sentiment d’aversion envers cette sortie à un sentiment de surprise et de satisfaction. J’ai décrit mes sensations sans avoir décrit ce que j’ai vu. La passion a dépassé la raison. Le hangar, ce lieu insolite, froid et intimidant laisse place à une petite scène placée au centre et on aperçoit des danseurs prêts à ambiancer la salle sous de forts spots lumineux. C’est ce passage de lieu insolite à une scène chaleureuse, c’est ce paradoxe qui m’a marqué et qui reste gravé dans mes souvenirs. »